Aide humanitaire LYON Oasis d'amour

Aide humanitaire LYON Oasis d'amour

HISTOIRE D'OASIS D'AMOUR

En 1999, la situation des enfants de Côte d’Ivoire et plus spécifiquement à Abidjan était alarmante : de nombreux mineurs, majoritairement de sexe masculin, se retrouvaient à vivre, seuls, dans la rue. En 2019, ces faits sont toujours d’actualité. On estime que plus de 150 000 enfants Ivoiriens vivent dans la rue, en rupture familiale, dormant dans des lieux publics (gare routière, marchés, trottoirs…) et survivent grâce à des petits boulots, du racket ou de la mendicité : toutes ces injustices sont le moteur originel de la création de l’association humanitaire d’OASIS D’AMOUR.

C’est à Abidjan d’abord que le terme d’exclusion apparaît comme le fléau contre lequel veut lutter l’association : en 2001, OASIS D’AMOUR ouvre un premier orphelinat à Abidjan, géré par des autochtones. Les enfants y sont accompagnés dans leur vie quotidienne et jusqu’à leur indépendance : de l’hébergement, aux repas, en passant par l’achat de vêtements ou les frais de scolarisation.

En France aussi, Anne-Marie VINCENT GIROD ne peut pas fermer les yeux sur l’exclusion. En France, 3,7 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté et gagnent moins de 645 euros par mois. Mais la pauvreté n’apparaît pas uniquement matérielle, mais aussi autour des questions du lieu social et de l’identité des personnes en situation d’exclusion. OASIS D’AMOUR étend rapidement son champ d’action pour répondre aux besoins fondamentaux : garantir les besoins physiologiques (se nourrir ou boire), la sécurité (avoir un toit ou un travail), tout en favorisant les relations sociales ou encore l’estime de soi. Ce constat sonne le début de la lutte contre l’exclusion d’OASIS D’AMOUR sur la région Auvergne Rhône-Alpes.