Sexothérapie

La sexothérapie est étude scientifique de la sexualité humaine, si complexe.
Je dis complexe, car nous avons souvent pensé que c’était une évidence pour tous.
Hop, la puberté amène aux premiers émois, au premier amour, à la découverte de la sexualité et, finalement aux rapports sexuels.

Les quelques secondes de coït nous fascinent, nous font peur, nous attirent et nous rendent parfois si bizarre, tellement nous et pas nous à la fois.
Notre époque nous demande d’être performants dans la jouissance, ce qui dans la réalité n’est finalement pas une évidence, car beaucoup de mécanismes complexes, de la neuropsychologie et de sa chimie au psychosexuel sont impliqués.
Oublions cette injonction de performances et partons à la découverte de notre activité sexuelle. Que se passe-t-il donc dans notre corps de façon sensible et vibratoire ? Suis-je normal ? pourquoi je ressens cela et pas ça ? ce qui m’attire ou me dégoute, ce que je voudrais ou pas ?

La sexualité psychoaffective.
Nous sommes des êtres d’affect bien plus que nous le pensons. La sexualité est liée à cet affect d’une façon ou d’une autre, « il faut que le courant passe pour aller dans l’intime ». Pour une vie sexuelle épanouie, il nous faudra trouver un équilibre entre l’érotisme (éros, amour physique, désir de contact) et l’affection, l’attachement (philos, amour mutel d’égal à égal, réciprocité.)  

Mais parfois la sexualité pose en nous bien des questions, des difficultés du vécu.
Par un temps de questionnement en sexothérapie, il est important de comprendre comment nous vivons le sexuel et l’affect, surtout si tout cela manifeste en nous des maux physiques et psychiques.


La liste qui suit est peut-être ce que vous ressentez ou vivez. :

À mon cabinet, je reçois des patients pour des troubles de l’érection, éjaculation précoce, perte du désir, rapports douloureux, phobies sexuelles, évitement de la sexualité en couple, sexualité non harmonieuse, arrivée d’un enfant, deuil,  troubles hormonaux, fatigue psychique, viol, attouchement, vaginisme, stress intense, culpabilité, peur, anorgasmie, méconnaissance des zones érogènes de soi ou du partenaire, fantasmes envahissants, bizarrerie sexuelle, mésentente sexuelle, dyspareunie, orientation et identité sexuelle, transgenre, ...

Souvent nous attendons trop longtemps avant de consulter, on se dit « ça va passer »et pourtant les troubles restent et s’ancrent en nous, avec souvent un risque pour le couple qui peut en souffrir.  
Les questions de l’intime nous sont difficiles à aborder et encore plus de parler librement de « sa sexualité ».
Lors d’une consultation, la question sexuelle est abordée de façon simple, avec pudeur et respect, au rythme de chacun. Comprendre en apprenant aide déjà beaucoup pour aller mieux.

J’ai remarqué que dans une atmosphère détendue, les patients se livrent davantage qu’ils ne le pensaient et deviennent capables d’en parler.

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